Kenan

agent immobilier, 49 ANS, vit à Haguenau (Bas-RhIN)

 

photo © Marco Barbon

Je fais partie des hommes victimes de ce qu’on peut désigner comme étant « l'arme fatale des divorces ».
Ma vie a basculé le 2 octobre 2021, à la suite d'une dispute avec ma future ex-femme, qui s'opposait ce jour-là à un investissement immobilier que je voulais faire en tant que professionnel (elle s’y opposait malgré le fait que je ne voulais pas l’engager). La dispute est très vite retombée et il n'y a pas eu de violences physiques, nos trois enfants étaient présents. Nous sommes ensuite sortis tous les deux, l’un après l’autre, du domicile conjugal.
J’ai compris par la suite qu’elle s’était rendue directement au commissariat en compagnie de ma fille de 15 ans. Lors de ma garde-à-vue, j’ai appris qu’elle m’avait accusé de violence, de harcèlement et de viols sur conjoint ; elle a prétendue avoir reçu des coups de poing au visage le même jour où elle déposait plainte (propos démentis par notre fille), affirmant à l’OPJ, qui l’a réquisitionnée pour un examen médico-légal, que ce n’était pas la peine de se soumettre à un tel examen puisqu’elle n’avait pas de traces de violence (cela n’a pas interpellé plus que ça l’OPJ, qui a retenu les chefs d’accusation de violences, harcèlement et viols malgré les incohérences du dossier sous la responsabilité du Procureur de la République de Strasbourg).
J’ai ensuite été placé sous contrôle judiciaire à l'issue de la garde à vue qui a durée 36 heures, au cours desquelles je n'ai quasiment pas dormi ; n’ayant eu droit qu'à un seul repas, je vous laisse imaginer dans quelles conditions j'ai été auditionné et uniquement à charge. J'ai ensuite était déféré au Tribunal Judiciaire de Strasbourg, escorté menotté dans un fourgon par trois officiers de la police judiciaire, toutes sirènes hurlantes sur un trajet de 30 kilomètres entre le commissariat de la ville de Haguenau et le Tribunal Judiciaire de Strasbourg.

Après mon éloignement, la mère de mes enfants a profité de la mesure d'éloignement imposée par la justice pour détruire toutes les photos et vidéos du couple et de la vie familiale, avant de restituer mon ordinateur de bureau à mon frère, ceci dans le but de mieux réécrire le récit familial et se faire passer pour une femme battue, harcelée et violée au terme de 19 années de vie commune, recherchant par ce moyen à me faire payer la séparation et de prétendus adultères dont elle et son avocate veulent me faire porter la faute, en me présentant comme un monstre pour me décrédibiliser devant les magistrats et influencer leur jugement afin de obtenir des avantages dans la procédure de divorce (pension compensatoire, dommages et intérêts, logement, droits de garde, etc…). 


Il me semble que les pères sont salis et accusés souvent de tout et n’importe quoi après une séparation, décrédibilisés pour ensuite être éloignés de leurs enfants nos enfants. Les enfants deviennent alors des instruments dans les mains des manipulateurs/manipulatrices pour conserver les aides de la CAF, bénéficier des parts fiscales et obtenir une pension alimentaire!

Depuis 900 jours rien n'a évolué malgré mes cris d'alarme au sujet de l'emprise sur nos enfants, je suis toujours maintenu sous contrôle judiciaire et, par la force des choses, privé de tout lien avec mes trois enfants. L'institution judiciaire est responsable de cette situation ; à défaut de condamner les agissements des auteurs de dénonciations calomnieuses, de non-représentations d’enfant(s), d'atteinte à l'autorité parentale et d'exclusion parentale, elle les cautionne.
Nos trois enfants restent sous l'emprise de leur mère qui les maintient sous une chape de plomb depuis la séparation, elle les a pris à témoins, elle leur a fait un lavage de cerveau, les a isolés de tout lien avec leur père et avec toute la famille paternelle, se cachant derrière l'argument selon lequel ce seraient les enfants qui ne veulent plus voir leur père. Nos enfants sont en souffrance. Combien même ils ont pu dire le contraire, ils ont été manipulés et ont été amenés a altérer la vérité pour aller dans le sens de leur mère. Un rapport mensonger établi par un travailleur social mandaté par le Juge aux Affaires Familiales a été versé dans le dossier et y est toujours, ce qui risque d'influencer la décision de ce Juge.

Kenan, mars 2024

La mère de nos enfants a voulu gommer mon souvenir de 19 années de vie de famille en détruisant nos photos de famille, certainement pour mieux réécrire le récit du couple à sa façon…

N.B. : ces trois photos de famille, modifiées arbitrairement et dans une visée artistique par l'auteur du projet LE SOLEIL MÊME LA NUIT, sont une manière d’interpréter visuellement le contenu du texte reproduit ci-dessous.

 
Je ne sais plus si nous pouvons parler d’une histoire d’amour aujourd’hui, il m’avait semblé que nous étions heureux…
La seule certitude qui me reste encore aujourd’hui, c’est que nos enfants sont nés de et dans l’amour… Et puis un jour arriva la séparation, tout ce qui avait été bâti durant toutes ces années s’effondrait. La mère de nos enfants a voulu gommer mon souvenir de 19 années de vie de famille en détruisant nos photos de famille, certainement pour mieux réécrire le récit du couple à sa façon, dans une stratégie de victimisation. Elle n’a pu toutefois effacer l’amour inconditionnel que je porte à mes enfants. La seule chose qu’elle a réussi à faire, c’est de m’empêcher d’exercer ma parentalité, oubliant qu’en agissant ainsi elle privait nos enfants d’une source d’amour inconditionnelle que sont le père et la famille paternelle. 
C’est toujours le pire qui s’exprime dans la haine ou la vengeance.
— Kenan